886 Jours de guerre en Europe

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1. Non aligné ; 2. Les 100 jours de Gabriel Attal ; 3. La Guerre qui vient ; 

4. Laissez tomber Mélenchon, il vous le demande ; 

5. L'alternative au national populisme ; 6. La désinformation ne gêne personne ; 

7. 61 milliards pour l'Ukraine

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1. Non aligné

Mes derniers instantanés ont fait couler beaucoup d'encre. Pour les uns, je n'étais pas assez dur envers Israël, pour les autres, pas assez sévère envers le régime des mollahs. D'abord, merci de me lire et de réagir à ce que j'écris chaque semaine, cela ne me laisse pas indifférent, vous m'en voyez heureux. Pour autant, je ne suis, je ne serai jamais inconditionnellement pour un camp. Je veux pouvoir crier mon indignation le 7 octobre devant tant de barbarie contre le peuple israélien sans donner blanc-seing au gouvernement d'extrême droite de Netanyahou. Je veux pouvoir manifester avec force contre les tueries, les destructions de Gaza et la famine qui touche les Palestiniens sans être un contempteur du Hamas. Je veux pouvoir dire que la démocratie israélienne est défigurée par l'extrême droite et que la cause palestinienne est dévoyée par un islamisme totalitaire et antisémite du Hamas. Je veux condamner les mollahs en Iran, défendre l'idée que les Pasdarans sont des milices intégristes. Je veux pouvoir combattre l'obscurantisme d'où qu'il vienne. Je sais que cela énerve dans les deux camps. Je pense à Camus qui, pendant la guerre d'Algérie, réclamait le droit d'aller des deux côtés de la Méditerranée. Je fais partie d'une génération anti-coloniale qui ne fermait pas les yeux sur les liquidations des militants du MNA par le FLN lors de la guerre d'Algérie, ni sur la répression sanglante du FLN vietnamien contre ses opposants au moment de la guerre du Vietnam. Mais, cela ne m'empêchait pas d'être anticolonialiste pour l'indépendance. Il faut savoir résister au "qu'en-dira-t-on" et aux vents dominants campistes. "Nous sommes Français", disait François Mitterrand à propos d'un précédent conflit au Moyen-Orient où on le pressait de prendre position. Et j'ajouterais : je veux procéder des idéaux de la gauche. Je réprouve les sectarismes de tout poil qui enjoignent d'être inconditionnellement pour son camp en jetant un voile pudique sur ses turpitudes. Comme a pu l'être un Althusser avec beaucoup d'autres vis-à-vis du PCF et de l'Union soviétique. Vous me permettrez donc, tout en respectant vos remarques et vos objections, de continuer à avoir comme seule boussole la défense du genre humain. Eh oui, je défends le "relativisme", mot honni du bloc nationaliste. Je refuse le climat de guerre civile entre Français que l'on instaure en France. Je sais trop bien comment cela se termine. Et puis, social-démocrate, je suis pour le compromis, et ce n'est pas un concept pour un jour de fête. J'y reviendrai.

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 2. Les 100 jours de Gabriel Attal 

G. Attal fut un porte-parole précis. Il était un ministre de l’Éducation astucieux et l'une des stars montantes de la macronie. Mon correcteur automatique a proposé "montrante". Pour une fois, ce n'est pas idiot. Bref, Macron en fait son Premier ministre. Et à peine sorti de la tranchée, il fut fauché par l'antimacronisme majoritaire en France. La jeunesse et le talent de communicant ne sont pas suffisants pour transcender les rapports politiques. Le Premier ministre n'eut pas un seul jour pour lui. Pris à la gorge par les événements, les agriculteurs, les "faits d'hiver" dans la jeunesse, les déficits, et la sentence du Haut Comité des Dépenses Publiques soulignant le manque de cohérence de la trajectoire budgétaire. Bref, il n'a même pas eu le temps de s'installer qu'il est déjà pas mal abîmé. Et la montgolfière de la fin du deuxième quinquennat Macron a fait pschitt. C'est plus grave pour Macron que pour Attal car il a 40 ans de vie politique devant lui. À l'Élysée, on persifle déjà "100 jours pour rien", "100 jours ratés". Évidemment, le Premier ministre est un fusible soumis à la motion de censure. Attention donc au syndrome Édith Cresson, une femme censée relancer le septennat de François Mitterrand. Elle fut exfiltrée après des élections perdues. Il fallait bien un responsable à jeter aux chiens. G. Attal fêta ses 100 jours en réaffirmant la nécessité de l'autorité le jour où le patron de Michelin annonce dans Le Parisien que le SMIC est trop bas. "Il faut un salaire décent", dit-il. Lorsque l'ordre juste devient juste l'ordre, il cesse d'être l'ordre pour tous. Le Premier ministre est si peu convaincu de son sursaut d'autorité qu'il n'a trouvé que de se lever devant un professeur et une commission à mettre dans sa besace de père fouettard. Et sa tentative d'OPA sur la rhétorique de la droite dure comme "la culture de l'excuse", elle va se heurter à l'exigence d'appliquer ce programme qui ferait sauter sa majorité. Les 3 ans vont être longs pour l'enfant chéri de la macronie. S'il reste.

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3. La Guerre qui vient 

L'attaque de l'Iran contre Israël passée, le monde retourne à sa vacuité comme si rien n'était arrivé. Ce lâche soulagement propre aux démocraties, mélange de prétentions et de naïveté. Il fallait voir les plateaux le soir de l'attaque de l'Iran : morgue, mépris et emballement sur la supériorité du Monde occidental ; les mêmes généraux et "spécialistes" qui nous annonçaient l'effondrement en direct de la Russie après la malheureuse offensive ukrainienne. Ils pariaient cette fois-ci sur "les gens raisonnables". L'Iran a gesticulé sans gravité et Israël saura se maîtriser : affaires suivantes. Et on se retrouve un matin avec un 7 octobre ou une invasion de l'Ukraine par la Russie. Malheureusement pour notre quiétude satisfaite, l'engrenage est là. Nous sommes en état de préparation d'un conflit général au Moyen-Orient, à deux doigts de la rupture du front en Ukraine, pendant que le chat chinois donne le change, observant la souris Taïwan du coin de l'œil. Reprenons : le Sud divisé est uni par un anti-occidentalisme primaire. Nous sommes trop sûrs de nous, certains que divisés, le Sud ne peut nous imposer. D'ailleurs, "ils ne rêvent que de s'installer chez nous", assène un pamphlétaire médiatique satisfait de son bon mot. Il ne se rend pas compte de sa condescendance, ce qui n'est pas le plus grave. Mais surtout que les vitrines de la consommation occidentale créent bien des frustrations et du ressentiment, ciment d'une haine tenace, de Pékin à Islamabad, de Delhi à Téhéran, de Riyad au Caire, Alger ou Dakar, sans évoquer l'Amérique latine. Nous sous-estimons beaucoup de choses. D'abord, le trio de tête des anti-occidentaux (Russie - Chine - Iran) sont des dictatures qui voient dans la lutte contre la domination de l'Occident leur propre salut et un puissant véhicule nationaliste. Ensuite, nous ne comprenons pas que l'expansion des marchés émergents signifie le recul des marchés installés et la concurrence à bas prix dans nos pays, due aux salaires pratiqués. Nous avons tort de penser que la Chine, puissance commerciale, rêve d'un monde pacifié. Elle rêve de sécuriser sa nouvelle route de la soie, soit par des accords soit en utilisant le conflit. Elle se rêve empire et cela passe par sa domination sur la mer de Chine. Et elle a le temps, du au temps long de son Histoire. Ce n'est pas parce que nous sommes chinois-dépendants (regardons l'Allemagne) qu'il faut repeindre l'Empire du Milieu en rose. Discutant civilement, il y a quelques années, avec le numéro 3 du Parti Communiste chinois, le très puissant responsable de la commission spéciale de lutte contre la corruption, je fus frappé quand, au détour d'une phrase, le reproche du sac du palais d'été en 1860 fut cité ajoutant sèchement "la Chine ce n'est pas celle des 55 jours de Pékin". Enfin, l'inconscient collectif du Sud n'est pas structuré comme celui du Nord. Prenons un exemple : le monde occidental est, à raison, inconsolable de la Shoah. La plupart des peuples du Sud estiment qu'ils n'ont en rien été responsables du génocide. Et que ce remords occidental est un prétexte aux deux poids deux mesures légitimant sa domination issue du "temps des colonies". La critique des États-Unis est aussi majoritaire dans la rue que dans les palais. Que ce soit l'invasion de l'Irak avec comme prétexte un mensonge, les interventions à Panama ou le droit de juger hors ses frontières tant sur le plan militaire que commercial. Ce n'est pas parce que nous réfutons ces arguties qu'elles ne sont pas profondément ancrées dans les sociétés. Ce n'est pas parce que nous refusons le Wokisme, sa repentance, ses flagellations historiques, qu'il ne faut pas mesurer l'impact de notre histoire dans l'imaginaire du Sud. Enfin, le nationalisme à l'œuvre dans le monde produit des radicalisations nationalistes. Et lorsqu'il fusionne avec la Religion comme en Russie, en Inde ou en Iran, il devient totalitaire et intégral. On ne comprend pas la solidarité d'une partie du monde musulman avec les Palestiniens soit certes due à la Nakba palestinienne (souvenons-nous de l'Alsace-Lorraine), mais aussi à Jérusalem. Il s'agit du 3ème lieu saint pour les Musulmans. Al Aqsa, "le noble sanctuaire", avec la Mecque et Médine fait partie de l'imaginaire cultuel de tout musulman. Et cela permet de nourrir facilement l'intégrisme. Et nous qui avons connu les folies des Saint-Barthélemy et les dragonnades contre les Protestants, les rafles des Juifs, nous savons ce que l'intégrisme veut dire. C'est la toile de fond de cette guerre qui vient. "Le nationalisme c'est la guerre" disait Mitterrand. Il avait malheureusement raison. Le propre de la situation actuelle est qu'elle n'est ni maîtrisable ni maîtrisée. De puissants facteurs économiques, politiques, culturels et souvent cultuels militent pour l'extension du conflit. L'Europe n'est pas à l'abri. Et pour le coup, il faut rester éveillé.

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 4. Laissez tomber Mélenchon, il vous le demande

Mélenchon est un irresponsable qui mine avec constance toute possibilité d'union face à l'extrême droite parce que celle-ci lui échappe. Faire de la question palestinienne le discriminant à gauche et dans le pays ne sert ni la cause ni la gauche. Il s'agit d'une provocation qui a rencontré la bêtise crasse de l'interdiction du meeting du leader de la France Insoumise. L'interdiction n'est pas la solution. Je m'opposais déjà à l'interdiction des meetings de Jean-Marie Le Pen, préférant le harcèlement démocratique. Il ne lui en fallait pas plus pour que Mélenchon crie à la forfaiture, accusant les socialistes, qui n'en pouvaient mais, de l'avoir conduite, se drapant avec outrance face à l'outrage d'un mot prononcé à son endroit : l'antisémitisme. Il fit mine de croire qu'il était comparé aux SA des années 30. Non, Jean-Luc Mélenchon ne dit pas que les Juifs sont une race inférieure et ne veut pas de pogroms de Juifs en France ni de ratonnades contre ces derniers. Il est seulement israélophobe et propose le cercueil ou la valise aux Juifs d'Israël. Car c'est la logique du slogan "la Palestine de la Mer au Jourdain". On est loin de la solution à deux États. En ce domaine, il vaut mieux être voltairien que Marcellin (ministre de l'Intérieur post-68). Pour le reste, Mélenchon sait que dans le moment présent le sujet est explosif. Et il compte bien que cela explose pour être au milieu du jeu et sortir du mauvais pas sondagier qui est le sien. Il connaît bien la rhétorique de l'extrême gauche du début des années 70 "Action, Répression, Mobilisation". Il cherche à mobiliser son électorat. Et avec Rima Hassan, il tient l'égérie porte-étendard du débat : "Êtes-vous pour ou contre Nétanyahou ?". Macron tenta un "pour ou contre Poutine" pour coincer le RN. Mélenchon tente la même manœuvre pour coincer Place Publique et le PS. Et cela pour quelle raison ? Quand on entend Manon Aubry dire que « horreur et damnation, François Hollande s'engage derrière Raphaël Glucksmann », alors que l'ancien président est devenu la 3ème personnalité préférée des Français. On comprend tout à coup le pourquoi de ce tintamarre, de cette violence, de ces tentatives d'intimidations. Il ne s'agit pas de l'emporter. Il s'agit de tout casser et de grouper autour de lui toutes les radicalités pour ne pas sombrer. Et les fauristes en sont bien marris. Ils n'osent polémiquer. Tant mieux. Mélenchon n'est pas le centre des européennes. C'est la vague nationaliste qui menace l'Europe. Mais les voilà obligés de tirer le bilan de cette erreur qu'a été la Nupes, et non rêver à se rabibocher après les élections. En tout cas, la skrinflation de la Nupes : même emballage mais un produit Mélenchon moins, est tout aussi invendable que le maintien de l'union avec le président de l'institut La Boétie. Mélenchon ne conçoit l'union que derrière lui. C'est la raison pour laquelle il fut contre la primaire populaire et pour "l'union 1er ministre Mélenchon". La quête de conquérir le cœur des électeurs de la gauche radicale était un leurre. Le vote utile de la présidentielle est revenu déçu par Mélenchon, ses cymbales et ses trompettes. Ce serait folie que de les y renvoyer. Laissons Mélenchon construire son fortin de l'extrême gauche. C'est d'ailleurs lui qui, par ses provocations, nous le demande chaque jour. Tirons les enseignements du moment : l'attrait relatif et bienvenu pour Glucksmann. Tirons les enseignements de l'histoire : F. Hollande a gagné, Mélenchon était candidat, le PCF et les Écologistes aussi. F. Mitterrand a gagné, G. Marchais était candidat, les écologistes tout autant. L'union aux municipales sera à la carte, autour du sortant ou dans les conquêtes, celui qui peut l'emporter. C'est-à-dire aujourd'hui souvent le PS. La Gauche plurielle, comme l'union de la Gauche, était des unions pour les législatives. Et nous n'en sommes pas encore là. Et s'il y a dissolution, me direz-vous ? Comment accepter l'alliance avec Mélenchon ou ne pas présenter de candidats contre les sortants LFI ? Le PS défendra le front républicain face au RN. LFI ne voudra pas. Nous n'y pouvons rien et il ne faudra ajouter à la difficulté du barrage le déshonneur.

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5. L'alternative au national populisme

Le débat entre Glucksman et Bardella sur France Inter est riche d'enseignements. Le tête de liste d'extrême droite était dans sa zone de confort : la submersion migratoire. R. Glucksmann tenta d'abord une triangulation : c'est parce que j'aime la France que je suis Européen, une sorte de "en même temps" de gauche. La complexité de la thèse - qui nous parle - avait du mal à bousculer le simplisme bêta de Bardella. Mais dès que R. Glucksmann procéda concrètement à l'apport de l'Europe et assuma l'alternative au nationalisme d'exclusion, il fut excellent. Bardella était dans les cordes. Car, future présidentielle oblige, il ne veut pas être renvoyé à la marginalité du ghetto protestataire. Le souvenir cuisant de la sortie de l'Euro est encore frais. Le tête de liste PS - Place Publique fut même plus convaincant sur le refus du pacte européen migratoire, pointant l'éthique et le désordre. Cela me confirme que seule une offre sociale-démocrate, c'est-à-dire défendant une démocratie sociale écologique, est capable de s'opposer au nationalisme. Par ailleurs, R. Glucksmann a eu raison de dire que notre voie est le refus de toute concession au nationalisme d'exclusion, contrairement à E. Macron. Bref, pour battre l'extrême droite, il faut rompre avec le "en même temps" macronien et assumer la priorité au social et à l'écologie. Il faut cesser de subir. Il faut cesser la triangulation mais passer à l'affirmation. La triangulation légitime l'extrême droite en désarmant la gauche. Et pour le coup, il faut rétablir des frontières idéologiques et politiques face aux populismes. Nous redeviendrons crédibles en n’étant pas en amendement vis-à-vis du national-populisme ou du populisme de gauche. C'est en construisant concrètement un nouvel imaginaire réaliste autour de ces questions que nous changerons le centre de gravité du débat français. Nous avons encore 3 ans pour y arriver.

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 6. La désinformation ne gêne personne

Nous vivons une époque étrange où il est possible que les services vous informent qu'une campagne de désinformation provenant de comptes pro-chinois est en cours. Et cela n'émeut personne. C'est tout juste si le sujet, en l'occurrence R. Glucksmann, n'est pas considéré comme un mauvais coucheur pour l'avoir révélé. Il s'agit pourtant d'une atteinte à la démocratie, d'une violation de l'intégrité d'un État, d'une remise en cause d'un scrutin. Cela aurait à tout le moins nécessité une UNE des médias et une protestation de notre diplomatie vis-à-vis de la Chine.

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7. 61 milliards pour l'Ukraine

61 milliards pour que l'Ukraine tienne et non gagne la guerre. D. Trump a décidé de faire voter pour ce soutien in extremis qui, sans lui, ne passait pas, car précisément le front allait céder. Il ne voulait pas porter la responsabilité de l'effondrement à quelques mois de l'élection présidentielle. Dans 7 mois, il se pense maître de la décision, c'est-à-dire contraignant l'Ukraine à accepter une amputation de son territoire. Le fait que le compromis au Congrès porte sur un prêt à l'Ukraine à la demande de Trump démontre son objectif. Ne nous réjouissons pas trop vite. Rien n'est réglé, beaucoup d'Ukrainiens et de Russes vont encore mourir.

A Dimanche prochain !

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Le communiqué du LAB 

Ma tribune : Nous sommes condamnés à nous entendre !

Lisez le journal : https://lejournal.info le dimanche également !

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Au moment où la Nupes s'est décomposée, un nouvel axe de recomposition se constitue : le Programme Fondamental. 

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LE POUVOIR D’AGIR

Le Lab de la social-démocratie vient d’élaborer un « programme fondamental » intitulé Le Pouvoir d’Agir, qui vise à rénover les idées de la gauche réformiste en France. LeJournal.info a décidé de publier les principales réflexions issues de ce travail collectif. Pour y avoir accès cliquez ci-dessous sur les quatre liens :

 

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